sábado, 20 de septiembre de 2008

Las dos Ifigenias (XVII)

Tras la introducción ofrecida en nuestro anterior, y lejano en el tiempo, artículo (lo publicamos el 4 de agosto), que ha servido a la vez como resumen y recapitulación de mucho de lo escrito en las anteriores entregas, vamos con el argumento de Ifigenia en Táuride, que ofrecemos de forma mucho más breve que el de la ópera precendente.
ARGUMENTO (sacado de aquí)
La acción, en cuatro actos, se desarrolla después de la guerra de Troya, en el siglo XIII antes de Cristo. Previa a la trama misma debe saberse que Ifigenia es la hija de Agamenón, rey de Micenas. Éste ha sido asesinado por su esposa Clitemnestra, quien en seguida también ha sido ultimada (sic) por su hijo Orestes. Ifigenia es ignorante de estos acontecimientos y ha llegado a ser sacerdotisa de Diana en la isla de Táuride, habitada por los escitas.
Acto Primero
Una tempestad sacude a la isla.
En el templo de Diana se encuentran varias doncellas griegas que ofician como sacerdotisas. Estas son presididas por Ifigenia, quien acaba de tener un sueño (su casa ha sido destruida; su padre ha sido asesinado por su madre, Clitemnestra, quien le dio una daga; su hermano Orestes le pidió ayuda, pero ella fue forzada a matarlo) que la ha agitado tanto como la tempestad reinante.

IPHIGÉNIE
Cette nuit... j'ai revu le palais de mon père,
J'allais jouir de ses embrassements;
J'oubliais, en ces doux moments,
Ses anciennes rigueurs et quinze ans de misère...
La terre tremble sous mes pas
Le soleil indigné fuit ces lieux qu'il abhorre,
Le feu brille dans l'air et la foudre en éclats
Tombe sur le palais, l'embrase et le dévore!
Du milieu des débris fumants
Sort une voix plaintive et tendre:
Jusqu'au fond de mon cœur elle se fait entendre;
Je vole à ces tristes accents...
A mes yeux aussitôt se présente mon père
Sanglant, percé de coups, et d'un spectre inhumain
Fuyant la rage meurtrière...
Ce spectre affreux, c'était ma mère!
Elle m'amme d'un glaive et disparait soudain:
Je veux fuir... on me crie: "Arrête ! c'est Oreste!"
Je vois un malheureux et je lui tends la main.
Je veux le secourir; un ascendant funeste
Forçait à mon bras à lui percer le sein!
LES PRÉTRESSES
Ô songe affreux! nuit effroyable!
Ô douleur! Ô mortel effroi!
Ton courroux est-­il implacable?
Entends nos cris, ô ciel! Apaise-­toi!
IPHIGÉNIE
Ô race de Pélops! race toujours fatale!
Jusque dans ses derniers neveux,
Le ciel poursuit encor le crime de Tantale!
Le roi des rois, le sang des Dieux,
Agamemnon descend dans la nuit infemale.
Son fils restait à ma douleur.
J'attendais de lui seul la fin de ma misère;
Ô mon cher Oreste! ô mon frère!
Tu ne sècheras pas les lammes de ta sœur.

Las sacerdotisas se angustian con Ifigenia y la animan a no perder la esperanza de que volverá a ver a Orestes (“Ô toi qui prolongeas mes jours”).

UNE PRÉTRESSE
Calmez ce désespoir où votre âme est livrée,
Les dieux conserveront cette tête sacrée,
Osez tout espérer.
IPHIGÉNIE
Non je n'espère plus.
Depuis que je respire, en butte à leur colère,
D'opprobre et de malheurs tous mes jours sont tissus:
Ils y mettent le comble, ils m'enlèvent mon frère!
Ô toi qui prolongeas mes jours,
Reprends un bien que je déteste,
Diane, je t'implore, arrêtes ­en le cours,
Rejoins Iphigénie au malheureux Oreste.
Hélas! tout m'en fait une loi,
La mort me devient nécessaire;
J'ai vu s'élever contre moi
Les Dieux, ma patne et mon père.
LES PRÉTRESSES
Quand verrons­-nous tanr nos pleurs?
La source en est­elle infinie?
Ah! dans un cercle de douleurs
Le ciel marque le cours de notre ne.

En el video que ofrecemos Maria Callas canta en italiano este Deh! Pelopea stirpe y la subsiguiente aria.



Algunas sacerdotisas tratan de calmarla. Finalmente la tormenta se aplaca.
El rey Toas llega agitadísimo. También él ha tenido sueños terribles y teme por su vida. Sólo eliminando a los enemigos se sentirá seguro y por ello da orden a Ifigenia que sea ella quien de muerte inmediata a cualquier extranjero que pase por allí. Los escitas que acompañan al rey secundan sus palabras y danzan al son de una música primitiva.

THOAS
Le ciel par d'éclatants miracles
A daigné s'expliquer à vous;
Mes jours sont menacés par la voix des oracles,
Si d'un seul étranger, relégué parmi nous,
Le sang échappe à leur courroux.
De noirs pressentiments mon âme intimidée
De sinistres terreurs est sans cesse obsédée.
Le jour blesse mes yeux et semble s'obscurcir,
J'eprouve l'effroi des coupables!
Je crois voir sous mes pas la terre s'entrouvrir
Et l'enfer prêt à m'engloutir
Dans ses abimes effroyables!
Je ne sais quelle voix crie au fond de mon cœur:
"Tremble, ton supplice s'apprête!"
La nuit, de ces tourments redouble encor l'horreur.
Et les foudres d'un Dieu vengeur
Semblent suspendus sur ma tête.

Dos extranjeros que vienen de tierras lejanas llegan ante Ifigenia. Uno es Orestes, que huye desde hace dos años de su patria, Argos, porque se siente culpable de haber matado a Clitemnestra, su madre. El otro es Pílades, su devoto amigo, que sigue a Orestes dondequiera que éste vaya.

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