lunes, 7 de julio de 2008

Las dos Ifigenias (XIII)

La escena sexta presenta el enfrentamiento entre Aquiles y Agamenón. El primero expresa que conoce los proyectos del rey, quien, usando su nombre, de forma perjura e inhumana quería cometer un acto atroz; que evitará esos planes terribles y que Agamenón debe agradecer al amor que su furor no se haya vengado de Agamenón.
Éste se dirige a Aquiles como “joven presuntuoso” y le recuerda que él es el comandante en jefe del ejército argivo, que sólo a los dioses debe dar cuenta de sus designios y que veinte reyes deben, sin murmurar, como también debería hacerlo Aquiles, atender con respeto sus órdenes soberanas.

ACHILLE
Je sais vos barbares projets;
Je sais qu'inhumain et parjure,
Vous vouliez, sous mon nom,
Consommer des forfaits
Dont frémit la nature;
J'en saurai, malgré vous,
Prévenir les effets.
Mais, vous qui m'avez fait
La plus mortelle injure,
Rendez grâce à l'amour, si mon bras furieux
N'a pas encore vengé...
AGAMEMNON
Jeune présomptueux,
Vous, dont l'audace
Et m'indigne et me blesse,
Oubliez­vous qu'ici
Je commande à la Grèce;
Que je ne rends qu'aux Dieux
Compte de mes desseins,
Et que vingt Rois, soumis
A mon pouvoir suprême,
Doivent, sans murmurer,
Que vous devez vous­-même,
Attendre, avec respect,
Mes ordres souverains?

Aquiles le replica que ha usado palabras soberbias y que Ifigenia le pertenece, pues su derecho reside en el juramento que hizo Agamenón. Éste le pide que cese en un discurso que le ofende y que su deber es esperar en silencio lo que él, su padre, y los dioses han ordenado respecto a Ifigenia. Aquiles responde que no dejará que ésta sea inmolada y que se realice tan terrible horror. Agamenón replica que no puede, olvidando su rango y su gloria, soportar por más tiempo el insolente discurso de Aquiles.
En el siguiente duo ambos héroes se echan en cara, el uno la audacia temeraria y el otro el furor sanguinario. Agamenón llama a Aquiles “insolente” y éste al primero “padre bárbaro”. Ambos se lanzan mutuas amenazas.
Aquiles dice que la furia de Agamenón antes de sacrificar a su hija deberá atravesar su corazón. Agamenón lo acepta y llama a sus soldados. Pero en ese momento recapacita y piensa en lo que va a hacer; entregar a los dioses a su propia hija. Sigue un largo parlamento de Agamenón en el que se debate entre el sacrificio de su hija y el interés de Grecia. Se imagina la escena de sacrificio y como, después, será perseguido por las Euménides. Expresa que es la divinidad quien lo ha convertido en un criminal. Se pregunta si nada puede hacer desaparecer la furia de los dioses. Finalmente el remordimiento se impone y decide que Arcas acompañe a Clitemnestra e Ifigenia de vuelta a Micenas.

AGAMEMNON
Tu décides son sort:
Ton insolente audace
Hâte le coup qui la menace;
Elle va recevoir la mort.
A moi, soldats!
O Dieux! que vaisje faire?
C'est ta fille, cruel,
Que tu vas leur livrer;
Ta fille, si longtemps
A ton amour si chère
Tout mon cœur se sent déchiré:
Non, qu'elle vive...
Ah! quelle est ma faiblesse?
Pour conserver ses jours,
Que les Dieux ont proscrits
Faut-­il sacrifier
L'intérêt de la Grèce?
Faut­-il d'Achille endurer les mépris?
Non, que plutôt cent fois
A l'autel entraînée
Ma fille par sa mort...
Ma fille? Je frémis!
Iphigénie, ô ciel!
De festons couronnée
A l'homicide acier
Présentera son sein.
Je verrai tout son sang couler.
Père inhumain! n'entends­tu pas
Les cris des Euménides?
L'air retentit
Des affreux sifflements
De leurs serpents homicides,
Vengeresses des parricides,
Elles commencent tes tourments.
Barbares, arrêtez!
Les Dieux ont fait mon crime,
Ils ont conduit ma main,
Ils ont porté les coups,
Eux seuls immolent la victime.
Quoi! rien ne peut fléchir
Votre courroux, cruelles?
Rien, rien?
Mais en vain votre fureur s'irrite.
Le remords dévorant,
Qui me presse et m'agite,
Pour déchirer mon cœur
Est plus puissant que vous
Avec ma garde, Arcas,
Accompagnez la Reine:
Qu'elle prenne, à l'instant,
Le chemin de Mycène,
Qu'avec ma fille,
Abandonnant ces lieux,
Elle la cache à tous les yeux.

Sigue el aria Allez! O toi, l’objet le plus aimable, en la que pide perdón a su hija por la acción que se disponía a cometer. Suplica a Diana que, si está sedienta de sangre, tome la suya.

Allez! O toi, l'objet le plus aimable,
Que tant de vertus font chérir,
Pardonne à ton père coupable,
En faveur de son repentir,
Hélas ! c'est toi qui, la première,
D'un nom si doux sat m'appeler,
Et déjà ma main sanguinaire
Se préparait à t'immoler!
Non, que plutôt des Dieux
L'implacable colère
A tes yeux me puisse accabler!
Et toi, Déesse impitoyable,
Perce mon cœur, au lieu du sien;
Satisfais ta rage implacable;
Tu veux du sang, répands le mien!

Cerramos este nuevo capítulo de nuestra serie dedicada al mito de Ifigenia y su plasmación operística en Gluck con un nuevo video de la película que Mihalis Kakogiannis realizó sobre este mito.


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